E158 Comment la drogue est-elle devenue taboue en France ?

Dans cet épisode, Ingrid interviewe Zoé Dubus, historienne des psychotropes.

Quand on écoute les discours politiques et médiatiques en France, on se rend vite compte que certaines substances sont taboues : on les considère tellement néfastes qu’il est impensable de les autoriser en médecine. Comment cela s’explique-t-il historiquement ?

Dans cet épisode, Ingrid interviewe l’historienne des psychotropes Zoé Dubus. Elle nous explique comment les psychotropes sont devenus historiquement un sujet tabou dans l’Hexagone et pourquoi la France est moins progressiste que d’autres pays occidentaux.

>> Retrouvez le site internet de Zoé Dubus : dubuszoe.wordpress.com/

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29 réponses

  1. Trés intéressant. J’ai appérecié surtout l’aspect historique. Je regrette seulemente que Zoé n’a pas assez developpé le thème de la depéndance et de ses conséquences, mais peut-etre que, dans le contexte, l’argument n’était pas prévu. En effet, je fais partie du group des personnes qui considèrent les substances psycotrophes ou psyquedeliques dangereuses pour la santé et aussi pour la sureté. Je souhaite un noveau episode du podcast. Merci et à bientot.

  2. Récemment je suis allé à l’exposition à Norwich ( Sainsbury Art Centre) qui parle des drogues dans la société, leur utilisation en medicine, dans les rituels religieux et l’art, donc ce podcast était très intéressant pour moi .!

  3. Si Franco ,mais en tant que médecin (en retraite ) je peux dire que les drogues les plus dangereuses de notre époque sont l’alcool et le tabac. ( si on penche sur les taux de mortalité et de morbidité )

  4. À mon avis, il faut faire très attention. Bien que l’utilisation de drogues puisse être nécessaire, si on les utilise à la maison plutôt qu’à l’hôpital, cela peut rapidement devenir une habitude. Quand on fume du cannabis, sous toutes ses formes, on reste généralement dans un état d’inertie, et il devient plus difficile de bouger. En fait, il y a une expression pour ça : “couchlock”. Cela est très mauvais pour la santé mentale, physique et pour les progrès personnels.

    Deuxièmement, au sujet des psychédéliques, on pense parfois découvrir des vérités, mais c’est plus compliqué. En général, cela peut entraîner quelqu’un sur une fausse piste. On peut croire qu’une idée est profonde et vraie, mais les grandes conclusions qui en découlent sont souvent erronées.

    C’est pour cela qu’à mon avis, les discours sur ce sujet sont risqués en raison des nuances importantes qu’ils impliquent. Je pensais autrement lorsque j’étais plus jeune, avec moins experiences.

  5. J’ai vraiment aimé cet épisode. Beaucoup d’entre nous ont essayé des substances psychodéliques sans la surveillance de psychothérapeutes qualifiés. Nous les avons trouvés agréables et sans dépendance.

    Il est bon que la corps médicale les étudie à des fins médicales. Malheureusement, les résultats des premières études (sur la MDMA pour le traitement du SSPT chez des vétérans américains) n’ont pas montré qu’elles étaient meilleures que le placebo.

  6. Réflexion essentielle: le parcours historique de l’usage médicinal et pour l’humanité.
    Je remercie Ingrid pour le contenu et, surtout, pour l’approuche de Zoé à cette perspective sur le sujet.

  7. Merci pour ce super podcast ! Vraiment clair ! En Irlande, nous avons le même problème, mais l’usage interdit concerne surtout la consommation. Je pense qu’il faut donner des informations sur les dangers du cannabis, mais aussi faire confiance aux adultes pour l’utiliser de manière responsable. De plus, la cocaïne est devenue vraiment populaire. En général, je trouve que l’alcool a plusieurs impacts négatifs sur notre société, et la solution serait de transmettre le message que “tout avec modération” est la meilleure façon de vivre, tout en promouvant une vie riche en autres activités, particulièrement des passe-temps. C’est assez difficile de faire la fête tout le temps et de boire/fumer trop quand on a une grande randonnée le lendemain matin ! Je pense que les personnes qui ont un problème avec l’alcool ont souvent d’autres problèmes dans leur vie et utilisent l’alcool pour échapper à leurs difficultés. Ainsi, l’addiction indique qu’elles ont besoin de plus de soutien et d’espoir dans leur vie

    1. Je suis d’accord avec toi, Vera. Il y aura toujours les drogues dans la société – légal ou illégal – et les gens les trouveront si ils ne trouvent pas les moyens sains pour faire face à des problèmes graves.

  8. Je comprends que peut-être dans les sociétés pré-Columbiennes il y ait eu un usage et un pharmacopé de substances provennant des plantes qui était mieux encadré et dont l’expérience des peuples qui s’en servaient était riche, et que les substances dont les gens abusent de nos jours sont bcp plus intenses dans leurs effets puisque ce sont des substances plus raffinées et conçues pour entraîner une addiction. Mais en même temps je me demande à quel but s’est fait la guerre de l’Opium en Chine au 19è siècle? Je sais qu’il y avait un enjeu économique, mais on m’a appris aussi que la société Chinoise s’est paralysée par l’addiction de ses membres à l’opium, et que cela l’a entraîné à des pertes importantes, soit en matière de capital économique soit humain.

  9. Bien sûr, voici une version corrigée de votre texte :

    Merci beaucoup pour ce podcast intéressant. Bon courage, Zoé, pour votre recherche.

    Je suis médecin à la retraite. Quelqu’un a dit : “Le poison et le médicament sont les mêmes substances. Leurs effets dépendent de la façon dont ils sont utilisés et du dosage administré.”

    En tant que Chinoise, je n’oublie pas les deux guerres de l’opium du XIXe siècle. Le résultat fut que la Chine était quasiment détruite et colonisée par des pays occidentaux. Beaucoup de Chinois étaient dépendants à l’opium, et les vies devenaient extrêmement misérables.

    Je suis absolument pour l’usage médical prudent des psychédéliques, mais pour un usage récréatif, c’est comme jouer avec le feu.

  10. C’était un épisode très intéressant. Mais j’ai dû ralentir la vitesse à 0,8x quand Zoé parlait. Ce n’est pas grave : la deuxième fois que je l’ai écouté, je l’ai passé à vitesse normale.

  11. Je t’en suis très reconnaissante Ingrid ! Vos sujets et la façon dont vous les présentez sont faciles à comprendre et intéressants. Chaque fois que j’écoute tes podcasts, j’apprends beaucoup de nouveaux mots et de grammaire et cela m’aide à améliorer mon français et bien sûr mon accent (le vôtre est si beau !).
    Cordiallement, Teak de Colorado

  12. Bonjour Ingrid – J’ai dû m’arrêter à cause de la vitesse à laquelle Zoé parlait, aucune explication pour les phrases difficiles comme “vachement marrant” ou “etre saoul”, et je me suis retrouvée complètement perdue. J’espère qu’à l’avenir vous suggérerez à vos invités de parler lentement car ils auront un public intermédiaire, et s’ils utilisent des termes inhabituels, qu’ils fournissent des explications – ou peut-être pourriez-vous intervenir. Merci, j’adore vos podcasts en général.

  13. Bonsoir Ingrid,
    Je suis complètement d’accord avec Teak concernant la vitesse avec Zoë parlait. Quand on peut bien comprendre ce qu’elle dit parlant à cette vitesse on n’a plus besoin d’un cours. Et premièrement j’écoute ces podcasts pour améliorer ma connaissance de la langue française.
    Mais merci! En général je suis très contente et j’en apprends beaucoup!

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