- Hugo & Ingrid
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E175 L’aide médicale à mourir, bientôt possible en France ?
- Le 27 mai, les députés français ont voté une loi ouvrant l’accès à l’aide médicale à mourir. Ce terme désigne plusieurs pratiques, dont l’euthanasie, qui pourraient bientôt être autorisées pour certaines personnes gravement malades. Le texte doit encore être discuté au Sénat à la rentrée, mais il a de grandes chances d’être adopté. Que dit[...]
Une nouvelle loi sur l’aide médicale à mourir fait évoluer la législation en France. On vous explique tout.

Le 27 mai, les députés français ont voté une loi ouvrant l’accès à l’aide médicale à mourir. Ce terme désigne plusieurs pratiques, dont l’euthanasie, qui pourraient bientôt être autorisées pour certaines personnes gravement malades. Le texte doit encore être discuté au Sénat à la rentrée, mais il a de grandes chances d’être adopté.
Que dit exactement cette loi ? Qui pourra en bénéficier ? Et quelles questions pose-t-elle ?
Dans cet épisode, Hugo et Ingrid vous expliquent tout. Ils reviennent d’abord sur l’évolution du débat en France, puis présentent le cadre prévu par la loi et les conditions d’accès à cette aide. Enfin, ils parlent des limites du texte et des questions éthiques soulevées.
Sources
2022 le Comité d’éthique ouvre la voie à une aide active à mourir
2023 remise des conclusions de la Convention citoyenne
2025 Adoption de la Proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir
2025 Projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie
Editions législatives : « Fin de vie : la loi sur l’aide à mourir adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale »
Aide à mourir : ce que permettrait ou non la nouvelle loi française, Le Monde
Fin de vie : c’est quoi la différence entre euthanasie et suicide assisté ? Actu.fr
Fin de vie : une loi validiste ? L’Humanité (Youtube)
Loi euthanasie : le malentendu de la gauche ? Blast (Youtube)
L’euthanasie en Europe, Toute l’Europe
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Salut Hugo et Ingrid! La première chose qui m’a venue à l’esprit en écoutant ce podcast, c’est le cas de la femme colombienne Martha Sepúlveda. Elle avait été diagnostiquée la sclérose latérale amyotrophique, une maladie dégénerative qui handicape ceux qui la subissent au cours d’entre trois et cinq ans en moyenne. Selon ce que j’ai lu à propos de son cas, elle commençait à perdre de la force dans ses jambes et avait déjà du mal à marcher. Elle avait donc sollicité l’aide à mourir pour éviter que la maladie progresse et qu’en conséquence son état se détériore plus. L’euthanasie est légale en Colombie, mais il faut être dans un état terminal, similaire à ce qui est établi par le projet de loi française. Sa euthanasie avait été acceptée premièrement, mais un jour avant la date où elle était censée mourir, la justice a rejeté sa pétition parce que son état n’était pas terminal. Après quelques mois, sa pétition a finalement été acceptée et elle a mouru. Tout d’abord, je trouve la annulation de sa euthanasie un jour avant que ça allait avoir lieu vraiment insensible, elle avait même déclaré se sentir en paix avec sa décision. Mais au-delà de ça, je trouve son cas assez intéressant pour ce débat : dans les cas des maladies dégénératives, pourquoi faut-il attendre que la souffrance arrive pour que le patient puisse accéder? Si on sait que ça va arriver éventuellement, pourquoi le patient ne peut pas décider qu’il ne veut pas subir tout ça? Est-ce que le projet de loi française aura ce même critère?
Bonjour Hugo et Ingrid
Félicitations pour le podcast. Je l’écoute régulièrement et je le trouve très intéressant.
Cela m’a beaucoup aidé à améliorer mon français.
Salutations du Chili
Salut Hugo et Ingrid,
Merci pour ce podcast sur ce sujet. J’ai été surpris que vous n’ayez pas mentionné si l’Église s’oppose ou non à cette loi.
Dans le Connecticut, depuis dix ans, le corps législatif examine un projet de loi sur l’aide à mourir.
Les législateurs écoutent les récits atroces de personnes qui mettent fin à leurs jours de manière terrible, faute de pouvoir le faire paisiblement, entourées de leurs proches, par avoir bu un mélange qui les endort en douceur.
Ils écoutent, encore et encore, parfois convaincus… jusqu’à ce qu’un prêtre entre, vêtu de son col blanc, tout beau et brilliant, pour témoigner en disant: « Oh non, seul Dieu peut décider du moment de la fin d’une vie. »
Pendant ce temps, mon beau-frère, atteint d’une maladie incurable, est allé dans le garage et s’est tiré une balle dans la tête. Seul.
Si sa femme avait été présente, elle aurait peut-être été accusée de complicité.
Alors, dans son chagrin, sa veuve a dû nettoyer le sang et la cervelle sur les murs du garage.
J’espère qu’ils adoptent cette loi en France.
Salut, Ingrid et Hugo. Ce podcast traite d’une question très interéssante et qui nous touche à tous. Je suis entièrement favorable à l’approbation de la loi de l’aide à mourir pour eviter des souffrances insupportables et favoriser un fin de vie digne.
Salut Ingrid et Hugo,
merci pour le podcast. Vous avez choisi un sujet assez compliqué. Pour des patients, qui souffrent à une maladie insupportable, c’est important de leur donner une issue. En Allemagne il manque encore un loi de ce type.
À l’autre côté, il faut d’être prudent avec un loi comme ça. Il y a peut-être les proches qui soignent le patient pendant plusieurs années et qui voudraient être soulagé si le patient va mourir. Ils peuvent mettre la pression sur le patient, qui est très faible.
L’héritage peut également jouer un rôle.
Je pense que ce sont des cas isolés, mais il faut les prendre en compte.
Salut Ingrid et Hugo,
Thank you both for your sensitive and articulate handling of this subject. I am so grateful that you pay attention to these important and difficult subjects as well as all the other interesting and sometimes complex issues. It’s great that you have such a wide range of interests that you share with us in a clear French that’s both challenging and accessible.
Un grand merci!
K